cabotage international
Apparu en 1976 sur le Rhône, le cabotage fluvio-maritime s’est développé concomitamment avec l’aménagement du Rhône et de la Saône et permet aujourd’hui l’accès à des navires de 1.500 tonnes de port en lourd jusqu’au port fluvial de Pagny sur Saône. Le port fluvial d’Arles est accessible à des unités de 2.700 tonnes.
Après une décennie de navigation sous pavillon Européen grâce à des incitations financières et fiscales, la très grande majorité des caboteurs est maintenant armée sous pavillon tiers. Ces navires sont classés en Cabotage International et répondent aux critères exigés par les sociétés de Classification de premier rang.
Le caboteur Fluvio-Maritime est un navire qui accède à un port fluvial. La législation du transport maritime s’applique et les affrètements sont généralement couverts par une Charte-partie. Il n’y a plus aujourd’hui de lignes maritimes régulières tel que ce fut le cas dans les années 80 entre Lyon/Arles et la Grèce ou la Tunisie. Le développement de la conteneurisation intra-med a mis un terme à cet axe de développement. L’absence de tirant d’air suffisant ne permettant pas d’utiliser pleinement la capacité d’un caboteur fluvio-maritime. Le marché du conteneur lui échappe et il reste dédié au ‘’tramping’’ de marchandise vrac sec telles que céréales, engrais, produits sidérurgique, masses indivisibles.
La polyvalence maritime et fluviale de ce moyen de transport permet d’acheminer des marchandises directement depuis l’Interland en évitant une manutention supplémentaire dans un port maritime. En théorie, il n’y a pas de limites géographiques aux distances à parcourir. Seules les contraintes administratives (Décision d’effectif), de Classification et de port en lourd limitent économiquement l’usage du caboteur fluvio-maritime. En pratique, la quinzaine de caboteurs qui fréquente l’axe Rhône/saône est utilisée en Méditerranée/mer Noire avec quelques incursions vers le Nord Continent.
Les atouts du transport fluvio-maritime sont importants quand on considère qu’un caboteur de 1.500 tonnes équivaut à 50 semi-remorques. Son impact positif en terme d’économie pour l’environnement n’est plus à démontrer et ce mode de transport est tout à fait adapté aux expéditions de courtes distances maritimes.